Steve Rogers

Je suis un idéaliste, un rêveur utopiste qui pense qu’un jour tout le monde sera heureux. Mais je ne fais pas que rester dans mon coin et attendre que quelqu’un améliore l’univers à ma place. J’agis. Je protège la veuve et l’orphelin. Doué d’une force et d’une résistance surhumaine ainsi que d’une stratégie militaire très avancée  je combats les ennemis de la paix.
Je suis cependant borné. Je n’arrive pas à accepter que quelqu’un ne soit pas d’accord avec mes idées. Mais quand ils sont d’accord je vais souvent être pour eux un véritable leader qui va tout faire pour les mener à la victoire.  

Le gamin de Lower East Side.
Le jour de 1917 où je suis venu au monde les rues étaient pleines d’une foule en liesse. Mais ne vous y méprenez pas. Ce n’était pas ma naissance qu’ils fêtaient, mais l’indépendance de l’Amérique (nous étions le 4 juillet) et l’armée américaine qui venait de débarquer à Saint-Nazaire pour sauver nos alliés d’Europe telle une bande de héros.
On pourrait penser que l’atmosphère joyeuse qui régnait autour de moi le jour de ma naissance serait un bon présage pour mon enfance. Mais là encore la réalité est tout autre.

Mon père, Joseph Rogers, ne s’est jamais vraiment remis de ce qu’il avait fait et vu outre Atlantique. Il était régulièrement hanté  des cauchemars qui le ramenaient dans les tranchées et le seul moyen qu’il a trouvé pour se soigner a été de se plonger dans l’Alcool. Cependant, du fait de la prohibition, il dépensait une fortune pour acheter une bouteille. Et cette fortune ma mère, Sarah Rogers, se tuait à la tâche pour la gagner. Elle travaillait jour et nuit pour obtenir quelques dollars qui nous permettrait de survivre mais cet argent se transformait plus facilement en vin qu’en pain.
C’est donc dans un foyer où régnaient la famine et la fatigue et l’ivresse que j’ai grandi et il est fort probable que cette situation a fait de moi un petit garçon craintif. J’avais en effet peur de mon père lorsqu’il était imbibé d’alcool et en conséquence j’avais peur de toute personne plus forte que moi physiquement. Et avec  mon physique de gringalet affamé, elles étaient nombreuses !
Afin d’échapper à cette vie je dessinais mon rêve d’un monde idéal. Ou tout le monde mangerait à sa faim. Ou la guerre ne détruirait plus une seule famille. Ou chaque jour, chaque personne aurait un bon motif pour sourire.

Le jeune homme utopiste.


Mon père est mort d’une cirrhose quand j’avais à peine 10 ans et ma mère est morte à son tour lors de ma dernière année de lycée. Une pneumonie l’a emportée. Mais ces drames n’ont pas détruits mes rêves d’enfance. Au contraire, ils les ont renforcés ! Etudiants aux beaux arts, j’ai continué à pratiquer ma passion pour le dessin. Illustrant toujours et encore un monde idéal. Imaginant un héros qui sauverait le monde.
Aussi lorsque le nazisme a commencé à sombrer l’Europe de nouveau dans le chaos j’ai décidé de mettre de coté les peurs qui me bloquaient pendant mon enfance et de m’engager dans l’armée américaine, comme mon père l’avait fait des années avant. Je voulais à présent faire parti de mon propre rêve !
Malheureusement les médecins de l’US Army ont jugé que j’étais trop faible physiquement  pour partir en Europe. Déterminé j’ai tout essayé pour leur faire changer d’avis. J’ai échangé mes résultats avec ceux d’autres candidats. J’ai tenté d’enrôlé des infirmières. J’ai essayé de me joindre à un bataillon sans donner mon identité. Mais à chaque fois mes tentatives se sont avérée être vaine.

J’étais près à baisser les bras quand un homme est venu à ma rencontre. C’était un général nommé Chesters Philips qui faisait parti de la section scientifique de l’armée. Un docteur avait mis au point un sérum et Philips voulait que j’en sois le cobaye. Voyant cette proposition comme une porte d’entrée vers mon plus grand rêve, j’ai accepté sans hésiter. Et c’est ainsi que le gringalet s’est transformé en un homme fort, optimisé pour le combat, immunisé contre toutes maladies. C’est ainsi que Captain America est né !
 
Captain américa contre le nazisme.


Rapidement mon personnage devint l’un des symboles de l’Amérique. On m’envoya en tant que simple soldat dans l’armée afin de remotiver les troupes. Mais les premiers mois n’ont pas été faciles, beaucoup de mes camarades me trouvaient ridicules. Seuls un certain James Barnes, dit Bucky  et l’agent Peggy Carter qui travaillait pour Chesters semblaient vraiment croire en moi. Heureusement ils ont vite été rejoints par le reste de l’armée lorsque j’ai aidé à vaincre plusieurs alliés du nazisme.
C’est à ses cotés que j’ai vaincu le crane rouge. Au Wakanda nous avons aidé le roi T’Chaka à protéger ses réserve de vibranium, un métal ultra résistant, des mains des nazis. En échange le roi m’a offert un cadeau d’une valeur inestimable. Un  bouclier rond fait en Vibranium. L’objet est vite devenu une partie de moi-même. Comme une extension de mon bras.

Ma vie était presque idéale. Je gagnais tous mes combats, et je me rapprochais de plus en plus de l’agent Carter. Mais alors que la guerre n’était pas loin de se terminer sur une victoire de l’Amérique et ses alliés nous avons subit notre première défaite. Défaite qui nous a été presque été fatale. Tandis que j’ai cru voir Bucky mourir, je suis tombé en plein cœur des eaux d’Arctique.  J’ai d’abord tenté de remonter à la surface. Mais quelque chose me bloquait et j’ai finis par accepter que j’allais mourir noyé. Seul, loin de toute civilisation. Lors des premiers instants de mon agonie j’ai vu la mort comme une fatalité. J’étais un héros de guerre et sans la guerre je ne serai personne. Il était donc logique que je meure. Puis  peu à peu le gamin peureux que j’étais jadis a commencé à prendre le dessus. Malgré mon héroïsme, j’avais peur de mourir.

Mais je ne suis pas mort. Le temps s’est écoulé. D’abord des heures, puis des jours et finalement j’ai arrêté de compter. J’ai plusieurs fois tenté de mourir mais j’en étais incapable. Mon corps avait été congelé. Alors je vivais dans les rêves de mon enfance, je recassais tous les actes de ma vie à la recherche de la clef qui m’aiderait à mourir.
Puis j’ai enfin été libéré.

Le Shield


Ce n’est pas un simple groupe innocent qui a mit fin à ma congélation. Mais les membres d’une agence d’espionnage nommée «  Stratégie Habileté Intervention Exécution et Logistique Défensive. » Plus communément appelée Shield.
Dans un premier temps ils me menèrent dans la chambre d’un hôpital new yorkais. Je me laissais faire, heureux d’être enfin libéré de ma captivité glacière. Mais bien vite je compris que quelque chose n’allait pas. Ils ne me laissaient pas sortir de la chambre. Ils m’adressaient à peine la parole. Ils me regardaient comme si ils n’arrivaient pas à croire en moi.
Puis j’ai finis par m’échapper et j’ai compris. Pendant que j’avais été au fond de l’océan le monde avait changé. Sans que je ne m’en rende compte j’avais été bloqué pendant des décennies. Nous étions au XXIème siècle !
Le Shield m’a aidé à m’adapter à ce nouveau monde. J’ai appris que leur but était de protéger la Terre de ses ennemis venant des quatre coins de l’univers. Peggy en était même l’une des membres fondateurs et ils étaient derrière le Sérum qui avait fait de moi un surhomme.

Très vite je suis devenu l’un des agents de l’agence. Dès l’une de mes premières missions j’ai pris sous mon aile une jeune snipeuse nommée Aelena à qui j’ai sauvé la vie. Petit à petit nous nous sommes rapprochés jusqu’à devenir de bons amis. Quelque chose en elle me rappelait Peggy. Mais cela n’allait pas plus loin, malgré l’attirance que je commençais à ressentir envers elle j’étais persuadé qu’elle aimait les femmes et non les hommes.
Puis un soir j’ai enfin appris qu’elle aimait les hommes. Après un diner dans l’un des plus grands restaurent de la grande pomme nous avons finis par tomber dans les bras de l’autres.

Mais à notre réveil nous nous sommes mis d’accord sur le fait que c’était une erreur. J’étais son supérieur hiérarchique. Une romance entre nous était interdite dans l’armée. Alors nous avons décidé de ne pas prolonger notre histoire.

Les vengeurs.


Cette séparation fut pour moi un véritable choc. Car malgré mes apparences j’étais vraiment tombé amoureux d’elle. Nick Fury, le patron du Shield le remarqua sûrement car il me donna une nouvelle mission. J’allais devoir m’associer à mes semblables afin de former l’équipe des vengeurs.
Au début nous n’étions que 6. Il y avait Tony Stark un milliardaire qui avait conçu une armure lui permettant de voler. Thor, un Dieu scandinave. Clint Barton, un archer d’élite du Shield. Natasha Romanov une ancienne espionne russe optimisée. Bruce Banner un homme qui pouvait se transformer en un immense monstre vert. Et moi, le soldat optimisé.
Grâce à mon expérience dans l’armée je devins rapidement le leader de notre équipe. Nous combattîmes beaucoup d’ennemis de la Terre, tel que Loki le frère de Thor. Ou bien Ultron, le résultat d’une erreur de Tony Stark.  Puis petit à petit d’autres personnes nous ont rejoints, comme les jumeaux Maximoff, le faucon, War Machine…etc.


Civil War.


Après plusieurs années d’alliance les choses ont commencé à se gâter au sein de l’équipe des vengeurs. Par nos divergences nous nous séparâmes en deux. D’un coté il y avait ceux aux cotés de Tony Stark qui étaient prêts à faire de nous des marionnettes du gouvernement. Et de l’autre il y avait ceux que je menais qui voulaient garder leur indépendance.
Dans un premier temps notre guerre fut plutôt calme. Mais bien vite la violence arriva. Puis la haine. En plus de nos divergences d’idées quelque chose de bien plus fort m’opposait à Tony Stark.
En effet, j’avais retrouvé Bucky qui avait été récupéré par l’ennemi et transformé en cyborg. Telle une marionnette il commettait des attentats sans s’en rendre compte. J’appris qu’il avait tué les parents de Tony. Et ça, malgré mes tentatives pour le résonner, le milliardaire ne pouvait le pardonner et il décida de tout faire pour tuer Bucky.

Après avoir été l’un de ses emblèmes je devins un ennemi de l’Amérique. Alors pour éviter de me faire arrêter je quittai le pays.

Aujourd’hui
A présent j’agis dans l’ombre. Je m’oppose à tous ceux qui veulent s’en prendre à mes semblables. Les humains améliorés, les mutants…Ceux qui voient en nous des objets, des machines de guerre.  
Depuis que j’ai découvert le chaudron j’essaye de sauver d’autres mondes. Car je n’ai jamais perdu ce rêve d’un univers où la paix et le bonheur régneraient.